Le titre évoque une tranche de mon histoire.
En 2003 ma fille Noélie a « trouvé » une place dans la crèche parentale « La Ribambelle » située à Lyon, France.
Le titre « Les Ribambeaux » évoque tous ces enfants autour de nous qui jouaient et tournoyaient dans l’insouciance.

L’oeuvre oscille entre mesures binaires et ternaires, rythmes très construits et échappées soudaines, harmonies à consonance très conventionnelles et accords enrichis, créant ainsi une métaphore musicale entre deux mondes opposés aux règles antagonistes. L’univers adulte étant en quelque sorte figuré dans les passages à trois temps avec des accords graves conventionnels souvent joués en barrés et celui de l’enfance dans les arpèges ouverts et plus aigus. 

En outre cette composition me ramène à l’histoire de ma propre enfance, vécu avec beaucoup de liberté pour commencer et dans laquelle le monde adulte vint comme pour tout un chacun s’immiscer avec ses règles et ses devoirs, tentant son opa sur le vivant. 

Enfin cette approche fait écho à la théorie de l’analyse transactionnelle, courant de psychologie moderne qui présente la personnalité agencée en une structure parcellaire notamment composée d’un enfant et d’un parent, sources de nombreux conflits intérieurs dans la psyché de la personnalité adulte.

Le traitement cinématographique de l’herbe rosée/violacée nous transporte dans un monde teinté de l’une des couleurs favorites de l’enfance qui subsiste en chacun de nous malgré certains tourments parfois, dans notre vie d’adulte.

Maison en A ?
En effet j’ai auto-construis les maisons de la propriété dans laquelle je vis et travaille et je vous en fait découvrir un aperçu dans ce video clip